Mon invité pour le 10ème épisode du Balbec Book Club s’appelle Gilles, il travaille dans le cinéma et il vient de reprendre des études sur le patrimoine cinématographique.
Gilles habite à Pantin mais il a gardé son studio à Paris, qui lui sert principalement de bibliothèque. C’est là que nous avons enregistré cet épisode, où l’on parle de poésie, d’auteurs vivants et des bienfaits et dangers de la lecture en marchant.
Bonne écoute !
Son premier souvenir de lecture (réponse rétrospective) : Oui Oui, Enid Blyton
Son premier poème : Coupez le gui, coupez le houx (en fait ce n’est pas René-Guy Cadou mais Charles Frémine)
La dernière phrase de roman qui le hante (spoiler alert) : « Madame de Rênal fut fidèle à sa promesse. Elle ne chercha en aucune manière à attenter à sa vie ; mais, trois jours après Julien, elle mourut en embrassant ses enfants. »
Le livre qu’il voulait lire seul dans un chalet de montagne un 31 décembre et en fait ça ne s’est pas vraiment passé comme ça : Madame Bovary, Flaubert
Le premier auteur vivant qu’il a rencontré : Michel Tournier
Les livres qu’il a lus en marchant : Une saison en enfer, Arthur Rimbaud, et RN 86, Jean-Bernard Pouy
Son oeuvre préférée d’un auteur « on ne peut plus mort » : L’épopée de Gilgamesh
Le livre qu’il offre le plus : Le monde est rond, Gertrude Stein
L’auteur qu’il a peur de lire mais qu’il est sûr d’aimer : Marcel Proust
Le livre qu’il ne voulait pas lire mais qu’il a fini par « se coltiner » : Le musée imaginaire, André Malraux
Le livre qu’il a volé (et rendu) à la bibliothèque municipale de Romans : Les Onze Mille Verges, Apollinaire
En ce moment il lit : L’anthropologie des savoirs, Nicolas Adell